Dans le quartier de Bellefontaine, on rencontre des chats pas sauvages, des pigeons et des rats au milieu des bâtiments.
Ça dure depuis quelques années, on nous dit que c’est à cause des travaux mais même à la fin des dits travaux, ces sympathiques rongeurs ne veulent pas nous quitter.
Les enfants et les plus grands sont surpris de les voir courir très près, voire trop près, de leur chemin au point que certains petits sont tentés de courir derrière, comme ils le font derrière les pigeons.
Mais non, c’est pas Ratatouille, là…
Et les chats de capitalistes qui les regardent mollement sans jamais daigner les chasser pour nous en débarrasser, tellement ils sont gavés.
La chaîne alimentaire, c’est dans nos rêves.
La mairie a été alertée, on n’a pas vu d’amélioration et ça dure depuis des années. Pourtant il y a des rénovations dans le quartier, des petits jardins qui ont été aménagés mais la crainte est là, de les voir surgir et nous de fuir.
A quoi bon embellir les territoires reconquis si on se voit conquis par ça?
On pensait qu’en 2020, on conduirait des voitures volantes, on arrive juste pas à limiter la prolifération des nuisibles.
Et on se dit : « pourquoi, quand on vit dans un quartier, ce qui est grave finit par devenir anodin ? »