Home Cultures « Kaamelott, Premier Volet », la naissance d’une saga au cinéma

« Kaamelott, Premier Volet », la naissance d’une saga au cinéma

by Edgar Figaro

Le 22 janvier sortait le premier teaser d’une minute d’un projet de long métrage fantasy français, « Kaamelott Premier Volet ». Alexandre Astier, fort du succès de sa série culte, étend son univers et entreprend enfin la fin de son histoire. Quelques éclaircissement sur ce projet ambitieux.

... Mais il en faudra un peu, jusqu’en juillet, pour voir “Kaamelott, premier volet” au cinéma.

AA – donc Alexandre Astier pour les deux du fond – est un réalisateur, acteur de théâtre/cinéma, conférencier, scénariste, compositeur, coiffeur, astronaute, etc.. – les deux dernières casquettes sont encore à vérifier – qui, en ce mois de janvier, a annoncé que le 29 juillet 2020, son film sera disponible en salle.

« Kaamelott Premier Volet » sera son quatrième projet de long métrage. Après « David et Madame Hansen » (avec Isabelle Adjani), « Astérix et le domaine des Dieux », et « Astérix et le secret de la potion magique » (deux films d’animation co-réalisé avec Louis Clichy).

Depuis la fin de la série (six saisons de 2005 à 2009, diffusées sur M6), à chaque interview, c’était une marotte, la question du film Kaamelott lui était posée. Et une suite et fin au cinéma avait été promise par le cinéaste lui-même. Après avoir posté des images du tournage, le rendez-vous a donc été pris pour l’année 2020. Tout d’abord prévu pour octobre, le long-métrage sera finalement disponible en juillet, d’une part pour éviter d’éventuelles concurrences, et pourquoi pas pour en faire le film de l’été.

Un teaser n’est pas destiné à être seulement disséqué – évidemment, chaque plan révélant des acteurs de la série originale fait partie du « fan service » –,  il vaut aussi pour l’ambiance qu’il peut dégager et donner à découvrir : celle d’une aventure épique heroic-fantasy. Avec des moyens et une réelle passion et connaissance pour cet univers. Dès le 4 janvier 2018, Astier avait prévenu, dans un tweet : “[…]KV1 (Kaamelott Premier Volet) est une comédie heroic-fantasy de 2h et ça se finance à son rythme. C’est normal.[…]”

Pour lui, une comédie ne se résume pas à des blagues ou à une succession de situations absurdes/burlesques, c’est un genre à part entière d’émotions diverses et d’évolution de personnages. Il dédiera d’ailleurs sa série Kaamelott à Louis de Funès, se réclamant de son héritage de comédien.

Et la fantasy française ça existe ?

La pierre angulaire des oeuvres de fantasy, tout du moins celle qui a promu ce genre cinématographique en possible manne financière pour des producteurs, est l’oeuvre de J.R.R. « Tolkien, Le Seigneur des Anneaux ».

Ne pas confondre fantastique, SF et fantasy, qui peuvent cependant se coupler pour certains univers. Pour preuve, un prix littéraire récompense ces genres sous un même nom “Le Cafard Cosmique” – non, non… ce n’est pas une blague: l’appréciation du public via de gros blockbusters a rendu ce monde mainstream.

En France, à part Luc Besson pouvant tel un trou noir absorber toute forme de billet vert quand il s’agit de parler de fantastique ou de SF, il n’y a que très peu de moyens mis à disposition pour les rêveurs de fantastique. C’est une prise de risque, comme l’était le parti de changer son style de récit après le Livre IV (livre = saison ), occultant le côté comique comme finalité d’une histoire pour laisser plus de place au “lore” (“lore” = diégèse, univers étendu).

En réalité, tous les médiums ont été enrichis de fantasy en puisant dans la littérature. Le cinéma lui aussi, avec pour pionnier le parisien acteur réalisateur et illusionniste Georges Méliès qui, au début des années 1900, créa plusieurs courts-métrages comme « Le Chaudron Infernal » (1903) ou « le Voyage à travers l’impossible » (1904), mettant en scène des séquences fantastiques pouvant tout droit être tirées d’un roman d’aventures épique de Terry Pratchett ou d’une lugubre histoire de Lovecraft. Mais surtout librement inspirés de Jules Verne.

120 ans plus tard, AA, malgré sa faible mais qualitative filmographie, fait preuve d’un éclectisme à toute épreuve, et s’avère être un vrai cinéaste avec des idées, qualités, défauts, et surtout une écriture aussi riche que diversifiée. « Kaamelott, Premier Volet » a comme ambition (et héritage) via son créateur d’être dans la lignée des grandes histoires de la culture pop : littératures, jeu de rôles, jeux vidéos, films, séries.  Le 29 juillet 2020, Alexandre Astier nous proposera un voyage épique d’une production française.

Pour découvrir des auteurs de fantasy, c’est ici

pour Dame fantasy et Sieur jeu de rôle, c’est

et pour admirer Alexandre Astier et l’espace (la dernière apparition en date d’AA), c’est cette vidéo.

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